Expériences professionnelles et diplômes

• Diplôme d’Etat d’Aide-Soignante en 2010
Diplôme d’Etat d’Infirmière en 2014
DU de psychopathologie périnatale et développement précoce sous la direction du
Pr Antoine Guedeney obtenu en juillet 2021.


J’ai exercé mon métier d’infirmière dans plusieurs services de pointe comme l’Immunologie-hématologie pédiatrique à Necker ou la réanimation néonatale à Robert Debré.

J’ai également une expérience professionnelle marquée en maternité, salle de naissance et suites de couches, notamment à la Maternité des Bluets à Paris.

Prendre soin des enfants, des bébés et de leurs parents a ainsi toujours été au cœur de ma pratique clinique, comme une évidence. Il est important pour moi de continuer à me former régulièrement dans le domaine de la périnatalité, notamment pour une réactivation des connaissances.

C’est d’ailleurs ce pourquoi j’ai souhaité obtenir mon diplôme universitaire pour pouvoir mieux comprendre et appréhender ce qui se joue psychiquement autour du devenir parent et ainsi être objectivement plus outillée pour vous accompagner efficacement.

Et côté perso

Je m'appelle Chloé j'ai 33 ans et je suis maman d’une petite fille née en 2018. La maternité a été le plus grand bouleversement de ma vie. J’ai été rapidement sidérée par cet amour immense ressenti dès le premier instant. J’ai aussi été très secouée par ce nouveau rôle à endosser. Beaucoup de sentiments et de souvenirs douloureux de mon enfance sont remontés et j’ai été en proie à une dépression post partum qui a duré quasiment 2 ans.

Moi, l’infirmière de réanimation néonatale, dont le travail était de prendre soin des bébés, je me suis retrouvée démunie face à ma fille et aux émotions que son arrivée provoquait en moi.
Je n’avais aucunement anticipé le fait que ce qui se jouait en moi pouvait arriver et je me sentais sans cesse troublée et déstabilisée par ce que ma maternité faisait résonner dans ma tête et dans mon cœur.

Pour mieux me connaitre et comprendre ce que j’ai traversé je vous invite à lire mon témoignage

Mal de mères, c’est quoi ?

Mal de mères est au départ une idée qui germe, suite à la découverte de la dépression post partum que je viens de traverser.

De cette idée et d’un brin de colère nait un compte Instagram sur lequel je souhaite publier un maximum de témoignages mettant en lumière les difficultés, notamment psycho-émotionnelles rencontrées par les mères en post-partum.
J’ai envie et besoin qu’on en parle.

Je ne veux plus rester silencieuse et souhaite offrir un espace d’expression aux mères qui souhaitent me livrer leur histoire.
De fil en aiguille je parle aussi de mes maux, de ce que j’ai traversé, je parle des côtés cabossés de la maternité et j’aborde différentes problématiques et problèmes à soulever sur le sujet.

Je me forme en parallèle en validant un diplôme universitaire et le compte prend donc naturellement une dimension d’information en plus de tout le reste.

Je rejoins dans le même temps l’Association Maman Blues et lorsque la présidente Elise Marcende me propose de me joindre à elle pour écrire pour leur compte Instagram je n’hésite pas une seconde.

Je suis animée par une puissante volonté d’aider les mères, j’ai de plus en plus envie d’aller plus loin, d’aller sur le terrain, d’œuvrer concrètement pour accompagner les femmes dans leur maternité.

C’est ainsi qu’après des semaines de réflexion et de travail technique, pratique et logistique je me lance fièrement dans cette activité de consultante en périnatalité.

Si je peux aider ne serait-ce qu’une mère à se sentir moins seule et accompagnée dans cette aventure alors le pari sera gagné !

Pourquoi j’ai choisi cette activité de consultante en périnatalité ?

En France, la vision de la mère et de la maternité est très sacralisée et idéalisée. Il y a souvent un fossé entre ce que la société véhicule comme image, manifeste comme attentes, et la réalité. On peut ainsi devenir mère et se retrouver confrontée à de nombreuses problématiques et difficultés.

C’est bien plus commun qu’on ne le pense mais le silence qui entoure ce côté plus sombre de la maternité peut faire croire le contraire. On ne nait pas mère, on le devient. Parler d’instinct maternel n’est pas approprié car cela supposerait que la mère doive tout savoir de ce qu’est la maternité et anticiper chaque besoin de son enfant de façon presque animale. Or, cela s’apprend et le lien qui permet de connaitre son enfant et de se connecter à lui se construit avec le temps.

Alors souvent on se questionne et on tâtonne. Être mère n’est pas inné. Il serait plus adapté de parler de sentiment maternel ou d’élan maternel en lien avec un aspect émotionnel maternel tissé par le fait d’avoir porté cet enfant et de l’avoir mis au monde.

Il est important aussi de rappeler que l’amour au premier regard n’est pas un passage obligé, bien au contraire. Il faut parfois du temps pour se sentir mère, pour développer un lien d’amour avec ce bébé, pour l’apprivoiser en tant que « notre enfant » et pour voir naître des sentiments envers lui. Cet aspect de la relation mère-enfant est encore très tabou mais il est pourtant nécessaire de pouvoir poser des mots dessus pour se sentir plus sereine et en accord avec cela.

Il est donc primordial que chaque mère puisse évoquer librement ses doutes, ses questionnements et ses mauvais moments et qu’elle bénéficie d’un espace de parole bienveillant, non jugeant et aidant. Les non-dits nourrissent la culpabilité et le sentiment d’échouer. Ils font le lit d’un sentiment de solitude pesant ressenti par bien trop de mères.
Je me suis moi-même sentie isolée face à ce que générait en moi la maternité. Je ne savais pas trop à qui en parler et je craignais d’être jugée ou critiquée. Je n’ai pas réussi à trouver les bonnes personnes pour m’accompagner dans ma difficulté maternelle et celle-ci a donc perduré dans le temps.

Je souhaite aujourd’hui être cette oreille attentive, empathique et aidante, sans jugement ni faux semblants. Il y a tout autant de maternité qu’il y a de mères et chacune, avec les problématiques qu’elle rencontre, mérite d’être considérée, écoutée et respectée.

Pourquoi faire appel à moi ?

Que l’on soit enceinte ou jeune maman, cette période de périnatalité soulève de nombreuses questions et les problématiques quotidiennes à gérer sont multiples. Beaucoup de choses se jouent psychiquement, physiquement et émotionnellement aux abords de la maternité et il est légitime de se sentir perdue, voire en souffrance, face à tous ces bouleversements internes et externes. La peur, le doute, le manque de confiance en soi sont des ressentis fréquemment présents dans le cadre de l’arrivée d’un enfant et il est sain s’interroger à ce sujet et de vouloir en parler.

Mon rôle est ainsi de vous accompagner et de vous guider sur le chemin tortueux et cabossé de la maternité.
Ce temps d’échange que je vous propose doit vous permettre de vous exprimer librement, de pouvoir mettre à plat vos idées et vos émotions, de vous libérer psychiquement de certaines contrariétés mais aussi de vous sentir accompagnée, guidée et conseillée face à diverses difficultés et/ou problématiques rencontrées.

Je suis forte de mon expérience professionnelle auprès des mères (et de leurs bébés). Cela me permet de mettre à profit mes qualités humaines d’écoute et d’empathie et d’être au quotidien dans une communication aidante.

L’important étant surtout de vous permettre de vous recentrer sur vous-même, sur votre relation avec votre bébé et sur vos propres besoins.

L’objectif est donc vraiment que vous ressortiez de cet accompagnement plus confiante, plus sereine et apaisée dans votre maternité.


« Si on n’a jamais guéri une maladie pulmonaire en l’auscultant, en l’entendant avec ses râles humides ou sibilants, par contre, on peut guérir la maladie maternelle rien qu’en l’entendant. Parce qu’ici entendre c’est écouter et écouter c’est rétablir le contact. Ce contact établi avec une mère en difficulté permet de la rencontrer dans sa réalité du moment, dans sa souffrance et son étouffement. Alors on guérit déjà l’étouffement, en tout cas on le soulage beaucoup. Pour la mère ça va déjà mieux. Elle se sent mieux d’être comprise. »
Jean-Marie Delassus,2001


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